Samedi 4 décembre 2010

 

TRAÎTRE SUR COMMANDE
Etats-Unis 1970 – 2h04


Réalisation : Martin Ritt – Scénario : Walter Bernstein d'après le roman d'Arthur H. Lewis – Image : James Wong Howe – Montage : Frank Bracht – Musique : Henry Mancini - Prod : Paramount – Interpr : Sean Connery, Richard Harris, Samantha Eggar, Frank Finley, Betheln

Leslie, Art Lund, Anthony Zerbe 1876. Dans les mines de charbon de Pennsylvanie, des mineurs sont exploités
par des propriétaires peu scrupuleux. Leur unique espoir réside en une mystérieuse société secrète, les "Molly Maguires", qui répond par la violence aux humiliations
subies par les ouvriers. Afin de démasquer les membres de ce groupe, un détective se fait passer pour un mineur. Il découvre alors les exténuantes conditions de travail
de ces hommes et de ces femmes…

Traître sur commande


Il faut reconnaître à Ritt le talent d'avoir choisi ses collaborateurs, d'avoir su imposer un sujet sur un milieu fort et peu à la mode, celui de la classe ouvrière. Son entêtement, sa fidélité à ses convictions, son attachement à un humanisme progressiste ont fini par inspirer sa mise en scène, par dépasser le stade de l'intention. Il y a un côté bouledogue chez lui jusque dans sa manière de prendre à bras le corps son sujet et de ne jamais lâcher prise. Selon lui, la beauté, la tenue et la rigueur du film reflètent "les idées de deux hommes d'un certain âge". Et c'est ce qui nous touche dans cette histoire d' attentats anarchistes commis par des mineurs qui ont fondé une société secrète que la police va infiltrer : sans doute à cause de leur expérience commune avec la maccarthisme, Ritt et son scénariste suscitent une double lecture, actualisent les sentiments et les émotions sans jamais forcer l'histoire. Leur film devient une réflexion sur la liste noire, un pamphlet colérique contre le mouchardage." B. Tavernier et J.P. Coursodon "50 ans de cinéma américain"

Un article sur : Critikat.com

Samedi 27 novembre 20h30

Venez nombreux !

DANS LE CADRE DU MOIS DU DOCUMENTAIRE

Voir le film

P A S M A T R I !

( Regarde !)

EN PRESENCE DU REALISATEUR :

Philippe Pilard

durée : 82 minutes

image : J.P. Caussidéry, E. Karavaïev, K. Kibbe, G. Turpin – montage : Natacha Krylatov – musiques : D. Chostakovitch, S. Goubaïdoulina, A. Part, A. Schnittke, I. Stravinsky, B. Okoutdjava - production : Sodaperaga/Océaniques-Les Arts/FR3 – 1991

Que savons-nous de la peinture russe au début des années 90, au moment où s'effondre le régime soviétique ? Pasmatri ! veut apporter à cette question quelques éléments de réponses au-delà de la mode, réponses qui s’adressent non aux spécialistes, mais au public curieux de la mutation vécue par l’ex-URSS.

Le film est une enquête menée à Moscou, à New-York, à Paris. On y évoque la terrible ''glaciation'' qui, avec Staline et ses successeurs, a stérilisé les artistes, après la floraison du début du siècle. Le film nous fait voyager dans un monde en plein bouleversement, où le système de valeurs change radicalement, un monde où se côtoient humour, dérision et émotion vraie.

Avec les peintres : Eli Bieloutine, Eric Boulatov, Igor Chelkovski, Larissa Goutserina, Ilya Kabakov, Simion Faibissovitch, Aïdan, Alexander Yakout, Evgueni Mitta, Tatiana Nazarienko, Vitali Komar & Alex Melamid, etc.

Les galeristes : Dina Vierny à Paris, Ronald Feldman à New-York, Pavel Korochilov à Moscou.

Et la participation de : Hélène Lassalle, Michel Ragon, Sarkis, Philippe Sers, etc.

Et l'aide de Pavel Lounguine

A partir de 18h30 à la librairie du théâtre,

Philippe Pilard dédicacera son livre : “Histoire du cinéma britannique”

Lire le sinopsis du film.

Mercredi 24 novembre 2010

Venez nombreux !

20h30 Salle Vitez
THEATRE’ORLEANS

FÊTE INTERNATIONALE DU CINÉMA D'ANIMATION

L'ANIMATION, C'EST TOUT NATUREL

LA GRANDE MIGRATION
Iouri Tcherenkov / France / 8 minutes / 1995 / 1.66
Dessin sur frost et papier / Production : Folimage06migrationc_thumb3

Les tribulations d'oiseaux à l'espèce indéfinissable lorsque arrive le temps de partir pour les pays chauds. Aventures et états d'âme d'un héros particulier à la fois tragique et comique.
Glass Bear – Festival International du Film - Berlin 1995

MATOPOS
Stéphanie Machuret / France / 12 minutes / 2006 / 1.85
Marionnettes / Production : Sacrebleu Productions
matopos_thumb1 Dans un village africain, un jeune aveugle, victime d'une tempête, va être initié par un sage à surmonter ses peurs. Grâce à la musicalité d'une flûte, il va pouvoir exorciser les peurs des villageois et offrir une perception différente des éléments naturels.
Prix spécial du Jury – Festival Reanimacja - Lodz 2006

ARROSEZ LES BIEN
Christelle Soutif / France / 8 minutes / 2008 / 1.66
Pâte à modeler, ordinateur 2D /
Production : Pumpkin FactoryArrosez-les20bien_thumb4
Gustave sème un maïs censé le débarrasser des chenilles. Il va regretter son choix, mais trop tard.

 

Compétition officielle courts métrages – Festival International du Film d’Animation – Annecy 2008

LE SILENCE SOUS L’ECORCE
Joanna Lurie / France / 11 minutes / 2009 / 1.85
Le_Silence_Affiche_thumb3 Vues réelles, ordinateur 3D / Production : Lardux Films, Sens Fiction Productions
Réveillé en pleine nuit par un violent incident, un jeune esprit quitte son arbre endommagé pour se confronter à d’étranges phénomènes. Il entraine son amie dans une ivresse gloutonne au coeur d’une vaste forêt, sombre et glacée.
Grand Prix – Worldwide International Short Film Festival – Toronto 2010

DEUX ALPINISTES
Pierre Grolleron, Bruce Krebs / France / 6 minutes / 1994 / 1.66 / Marionnettes / Production : Films Bruce Krebs


Deux alpinistes escaladent la montagne pour sauver un animal en perdition. Le destin, lui, en a décidé autrement...

LET’S POLLUTE
Geefwee Boedoe / Etats Unis / 7 minutes / 2009 / dvd
Dessin sur papier, ordinateur 2D, éléments découpés
Production : Passion Pictures Australia Pty, LTD.
3092_Lets_Pollute_thumb2 Inspiré des films éducatifs des années 50 et 60, cette satire moderne démontre à quel point la pollution dont nous sommes héritiers contribue à la prospérité de notre économie.
Compétition officielle courts métrages – Festival International du Film d’Animation – Annecy 2010

INUKSHUK
Camillelvis Thery / France / 9 minutes / 2009 / dvd
Encre sur papier, peinture sur pellicule
Production : Camillelvis Theryinukshuk_thumb3

Au dernier jour polaire, sur la glace qui chante, le petit homme Inuk et l’ours facétieux, voient se métamorphoser leur univers blanc en ce noir océan de baleine aux grands yeux.

Mention spéciale du jury – Festival Interfilm – Berlin - 2009

DAHUCAPRA RAPIDAHU
Frédérique Gvuran, Vincent Gautier, Thibaut Bérard /
France / 7 minutes / 2003 / dvd / Vues réelles, ordinateur 3D / Production : Supinfocom Valenciennes

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Documentaire animalier sur une espèce en voie de disparition.

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DELIVERY
Till Nowak / Allemagne / 2005 / 9 minutes
Frame box
Un vieil homme solitaire vit dans la pollution des usines. Chaque jour, il s'évertue à soigner une fleur qui résiste aux fumées environnantes.
Prix du Meilleur 1er film - Festival International du Film d'Animation – Annecy

BONHOMMES
Cécilia Mareiros-Marum / France, Belgique / 9 minutes / 2003 / 1.33 / Dessin sur papier, ordinateur 2D / Production : Les Films du Nord
Un jour, un petit garçon de cinq ans décide de créer son nouveau compagnon de jeu: un bonhomme de neige. Il y met toute son énergie et tout son espoir mais "Bonhomme" ne semble pas prêt à supporter les intempéries de la vie...
Licorne d’or de la meilleur animation – Festival Alpinale – Nenzing 2005

Tarif unique : 4,50 €

Samedi 20 novembre 2010



Making of
Tunisie/France/Maroc 2006 – 2h

Réal et scénario : Nouri Bouzid – Image : Michel Baudour – Montage : Karim Hamouda – Musique : Nejib Charradi – Prod : Nouveau Regard Films et CTV Productions – Interpr : Lofti Abdelli, Lofti Dziri, Afef Ben Mahmoud, Fatma Ben Saïdane, Foued Litayem, Helmi Dridi

Un jeune danseur tunisien en mal de repères se trouve manipulé par des extrémistes religieux.
Nouri Bouzid s'attache à un de ses thèmes de prédilection : le fanatisme et l'évolution religieuse de la société tunisienne, sujet délicat qu'il illustre avec une certaine maîtrise et, surtout, une totale proximité avec son acteur/personnage principal. La caméra scrute minutieusement ses tourments, les changements de son corps et de son visage.
Cette approche fusionnelle permet au film d'éviter certains pièges en maintenant une empathie vis-à-vis du personnage, même pendant les passages les plus durs du film. Ajoutons que, grâce à un simple artifice de scénario et de mise en scène (dont nous laissons la surprise au spectateur), Bouzid ouvre son propos sur une réflexion sur la place de l'artiste face aux événements contemporains, sur son rôle, sur sa responsabilité, mais aussi sur sa relative impuissance.