Samedi 19 novembre 2016 à 20h30 au KID

Ce samedi 19 novembre 2016
L'APAC vous propose
un titre majeur du cinéma américain contemporain.
-------------------------------------------
Sorcerer

Etats-Unis 1977 – 2h02

Réal. : William Friedkin - Scénario : Walon Green, d’après le roman de Georges Arnaud « Le salaire de la peur » - Images :Dick Bush, John .Stephens - Musique: Tangerine Dream - Interpr.: Roy Scheider, Bruno Cremer, Francisco Rabal, Amidou, Ramon Bieri, Joe Spinell

*Quatre hommes de nationalités différentes, chacun recherché dans son pays, s’associent pour convoyer un chargement de nitroglycérine à travers la jungle sud-américaine. Un voyage au coeur des ténèbres, remake du film de H.G.Clouzot « Le salaire de la peur ».
Fascinant, haletant, magnifiquement interprété, « le Convoi de la Peur » connut un des tournages les plus compliqués de l’histoire du cinéma, avant d’accéder au statut de chef d’oeuvre maudit. Il s’agit sans doute du film le plus passionnant de Friedkin et d’un titre majeur du cinéma américain contemporain. L’hyperréalisme, le goût du cinéma pour les ambiances à la fois cauchemardesques et documentaires, débouchent dans ce film sur des images criantes de vérité (aucun trucage) et en même temps proches de l’hallucination grâce au montage, à l’investissement physique des comédiens et à la musique obsédante du groupe de rock progressif allemand Tangerine Dream.

Ce qu'en dit Critikat :
Révélée à la Mostra de Venise 2013 (tandis que son réalisateur William Friedkin recevait un Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière), la version restaurée du peu visible Sorcerer (Le Convoi de la peur en VF) de 1977 offre, en plus de ses qualités intrinsèques remises « au propre », un constat pour le moins réjouissant lié, paradoxalement, à quelque chose qui a perduré. Ce film, en effet, montre une bien meilleure résistance aux nouvelles visions que d’autres du même cinéaste. Quand on considère la carrière de celui-ci, il faut bien reconnaître qu’il n’aura pas vraiment su maintenir le niveau affiché avec French Connection, malgré quelques coups de bluff efficaces. Une des marques de fabrique les plus discutables – et surestimées – de Friedkin, héritée des dernières secondes de French Connection, reste sa façon de cultiver l’ambiguïté, de faire s’exhaler à tout prix l’odeur du soufre à l’approche du mal et de la corruption – plus ou moins habilement, mais sur un motif souvent plus auto-satisfait que pertinent et plus malin qu’intelligent. Lire la page
William Friedkin
Ce qu'en dit Telerama.fr :
Critique lors de la sortie en salle le 15/11/1978  //  Par Bruno Icher

Quand il débarque sur les écrans américains le 24 juin 1977, Sorcerer (Le Convoi de la peur) fait la fierté de William Friedkin, qui pense tenir son chef-d'oeuvre. Il croit dur comme fer à cette épopée de deux camions chargés de nitro dans la cordillère des Andes, adaptation libre du Salaire de la peur, d'Henri-Georges Clouzot. En deux semaines, il bascule dans la dépression lorsque le film est chassé des écrans par la virulence des critiques, mais aussi par le triomphe de Star Wars, sorti simultanément. Cruelle ironie : deux ans plus tôt, Friedkin, alors au faîte de sa gloire, avait eu entre les mains le scénario de George Lucas mais n'y avait accordé aucun intérêt. Lire la page
-----------------------------------------------
Bon film
GA